On est dans une société très intellectualisée. L’équilibre est rompu entre la pratique des activités manuelles et la pratique des activités intellectuelles. Nos pratiques sont principalement intellectuelles, le cerveau est donc très stimulé, voire surstimulé. 

Qu’est-ce que cela implique? L’individu rencontre un déficit d’activités manuelles : il entre donc dans un déséquilibre.

Les activités manuelles augmentent l’agentivité (ou le sentiment de contrôle). On peut avoir un effet direct, issu de nos actes sur la matière. C’est très bon pour l’estime de soi. 

Par exemple: planter des plantes, les regarder pousser peut éveiller un sentiment de fierté, c’est valorisant, gratifiant. On tire des bénéfices de cette activité manuelle. Cela explique la vogue du jardinage chez les citadins. (On agrémente de plus en plus nos balcons,  on trouve des jardins partagés…

• Diminution de l’anxiété car les personnes anxieuses voient leur attention captée, stabilisée par une activité matérielle.
• Amélioration des capacités attentionnelles : on reste centré sur une activité.
• Augmentation de l’estime de soi : on fabrique quelque chose, on travaille à un résultat.  
• Moment agréable: on fait qqc sur la durée, que l’on maîtrise, avec un résultat qui nous intéresse.

Les activités permettent d’arriver à un état de pleine conscience: on s’approche des bienfaits de la méditation.

• Le jardinage
• la peinture, le coloriage, le dessin
• bricolage
• la poterie
• le tricot, la broderie
• La cuisine
• Préparation de cosmétiques maison…